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RECHERCHES FINANCÉES PAR VCC

Grâce à ses généreux donateurs, Vaincre la cécité Canada (VCC) finance chaque année la recherche menée dans les établissements médico-hospitaliers et universitaires du Canada et du monde entier. Ces travaux de recherche constituent le pilier de notre communauté et notre principal moyen d’action pour trouver les causes des maladies de la rétine, des traitements et, un jour, des remèdes. VCC et ses donateurs financent actuellement des études s’inscrivant dans trois principaux axes de recherche :

COMPRENDRE – Élucider les causes et les effets des maladies et des troubles oculaires.
PRÉSERVER – Protéger et conserver la vision des personnes atteintes d’une maladie de la rétine.
RÉTABLIR – Traiter les maladies de la rétine et les guérir de manière définitive.

Titre scientifique : Cibler les anomalies métaboliques dans la rétinite pigmentaire
Chercheur principal : Dr Peter Campochiaro
Établissement : Wilmer Eye Institute, Université John Hopkins
Subvention : 47 500 $

La rétinite pigmentaire (RP) est souvent causée par des mutations dans des gènes propres aux bâtonnets rétiniens, qui sont responsables de la vision périphérique et nocturne. Après la mort de ces cellules photoréceptrices s’ensuit souvent la perte des photorécepteurs coniques, lesquels sont derrière la vision centrale et l’acuité visuelle. La perturbation du métabolisme pourrait être l’une des causes de la mort des cellules coniques. Dr Campochiaro étudie s’il peut modifier les voies métaboliques dans le but d’accroître la survie des photorécepteurs dans un modèle animal de RP.

Financement par Andrew et Yvette Marriott.

Titre scientifique : Évaluation de la neuroprotection par l’imagerie d’une cellule ganglionnaire de la rétine chez des patients atteints de glaucome
Chercheur principal : Dr Balwantray Chauhan
Établissement : Université Dalhousie
Octroi : 192 095 $ sur 2 ans

Le glaucome est une maladie causée par la mort des cellules ganglionnaires de la rétine qui composent le nerf optique et aussi l’une des principales causes de perte de vision. Le Dr Chauhan et son équipe comptent mettre à profit une nouvelle technique d’imagerie médicale pour observer les cellules ganglionnaires de la rétine et mieux comprendre le processus de dégénérescence causé par le glaucome. Ils espèrent ainsi découvrir de nouveaux biomarqueurs de la progression du glaucome afin de favoriser la mise au point de traitements neuroprotecteurs.

Titre scientifique : Le rôle du facteur D du complément (adipsine) dans la pathogenèse du phénotype de Stargardt chez des souris ayant une déficience du gène ABCA4
Chercheur principal : Dr Bob Chow
Établissement : Université de Victoria
Subvention : 27 000 $

La maladie de Stargardt affecte la macula, partie de la rétine responsable de l’acuité visuelle et de la vision centrale, entraînant une perte de vision qui commence généralement durant l’enfance ou l’adolescence. La mutation du gène ABCA4 est le plus souvent à l’origine de la maladie. Par une approche génétique, Dr Chow étudie si le fait de bloquer en partie la réponse inflammatoire (complément D) ralentit la progression de la maladie de Stargardt dans un modèle animal.

En savoir plus sur ce projet

Titre scientifique : Établir une base de données sur le traitement de la rétinopathie des prématurés
Chercheuse principale : Dre Anna Ells
Établissement : Université de Calgary
Octroi : 8 775 $ sur 2 ans

La rétinopathie des prématurés est une maladie caractérisée par une prolifération anormale des vaisseaux sanguins dans la rétine des prématurés. La Dre Ells travaille à compiler, dans une seule base de données, 30 ans de dossiers de patients relevant des autorités régionales de la santé de Calgary. Grâce à cette base de données, les chercheurs pourront étudier l’incidence des nouveaux traitements afin d’améliorer la qualité des soins et des résultats chez les sujets atteints de rétinopathie des prématurés.

Titre scientifique : Étude du rôle de la microglie dans les maladies de la rétine : une clé pour la mise au point de nouveaux traitements
Chercheuse principale : Dre Delphine Gobert
Établissement : Université Laval
Financement : 60 000 $ (bénéficiaire de la bourse CSEL 2021)

La rétinopathie diabétique touche plus d’un demi-million de Canadiennes et Canadiens et peut entraîner une importante perte de vision. Il s’agit de la principale cause de perte de vision chez les adultes en âge de travailler. La rétinopathie diabétique est provoquée par un taux élevé de sucre dans le sang, source potentielle de lésions rétiniennes. De récentes études ont montré que les cellules microgliales – des cellules immunitaires présentes dans la rétine – pourraient jouer un rôle dans les maladies rétiniennes dégénératives. Les recherches de la Dre Gobert visent à déterminer s’il existe un lien entre la réaction inflammatoire des cellules microgliales et la rétinopathie diabétique. Cette recherche contribuera à une meilleure compréhension des mécanismes en jeu dans la rétinopathie diabétique et pourrait, à terme, permettre la mise au point de thérapies ciblées susceptibles de réduire l’incidence de cette complication du diabète.

La Dre Delphine Gobert a reçu une bourse Andrew et Valerie Pringle Inspiring Future Vision Star.

Scientific Title: Traiter la perte de vision chez les personnes atteintes du syndrome d’Usher par la thérapie antisens
Chercheur principal : Dr Robert Koenekoop
Établissement : Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill
Subvention : 226 960 $ sur 5 ans (de 2019 à 2024)

Le Dr Robert Koenekoop mènera une étude d’histoire naturelle au Canada visant les personnes atteintes du syndrome d’Usher causé par la mutation du gène USH1C. Il s’agira d’une étape cruciale vers l’essai clinique d’un nouveau traitement, notamment pour les maladies rares. Ce projet aidera les chercheurs à mieux comprendre la maladie et permettra de trouver des patients qui pourraient recevoir un futur traitement.

En savoir plus sur ce projet (en anglais)

Titre scientifique : Stratification spatiale des populations de cellules endothéliales de la cornée chez les patients atteints de dystrophie cornéenne endothéliale de Fuchs et implications pour la thérapie cellulaire régénérative
Chercheur principal : Dr Stephan Ong Tone
Établissement : Sunnybrook Research Institute
Octroi : 200 000 $ sur 2 ans

La dystrophie endothéliale cornéenne de Fuchs (DECF) est une maladie pouvant causer une perte de vision, une douleur oculaire et une accumulation de liquide dans la cornée. Cette maladie endommage les cellules qui forment la couche interne de la cornée, appelées « cellules endothéliales cornéennes ». Le Dr Ong Tone cherche à établir les types de cellules endothéliales cornéennes qui différencient la cornée des personnes atteintes de DECF de la cornée des personnes qui n’en sont pas atteintes. Ses travaux pourraient mener à la découverte de nouveaux traitements de la DECF tels que la thérapie cellulaire régénérative.

Titre scientifique : Étude des facteurs de risque et du pronostic chez les patients atteints de dysplasie septo-optique et d’hypoplasie du nerf optique
Chercheur principal : Dr Michael Salman
Établissement : Université du Manitoba
Octroi : 57 171 $ sur 2 ans

La dysplasie septo-optique et l’hypoplasie du nerf optique, deux troubles congénitaux attribuables à la petitesse du nerf optique, figurent parmi les principaux facteurs de déficience visuelle chez l’enfant. On en ignore toujours la cause. Le Dr Salman s’efforce de déterminer les facteurs de risque afin d’améliorer les stratégies de réduction du risque et de venir en aide aux enfants touchés par ces maladies.

Titre scientifique : Déchiffrer le rôle des neutrophiles dans l’apparition de la kératite bactérienne
Chercheuse principale : Dre Ajitha Thanabalasuriar
Établissement : Université McGill
Octroi : 200 000 $ sur 2 ans

La kératite bactérienne est une inflammation de la cornée causée par une infection. Il s’agit d’un problème fréquent chez les personnes qui portent des verres de contact ou qui présentent des lésions oculaires. Cette infection peut être difficile à traiter si les bactéries produisent un biofilm résistant aux antibiotiques. Ce projet de recherche vise à analyser la manière dont les bactéries forment un biofilm dans le but de trouver de meilleurs traitements.

Titre scientifique: Fonction de la protéine PCDH15 dans la préservation des photorécepteurs chez les patients atteints du syndrome d’Usher
Chercheur principal: Dr Vincent Tropepe
Établissement: Université de Toronto
Octroi: 177 500 $ sur 2 ans

Le syndrome d’Usher est un trouble génétique qui entraîne une perte d’audition et de vision dès l’enfance. Bien que l’on connaisse la plupart des gènes responsables de la maladie, on ignore toujours comment leur mutation occasionne la perte de vision. Dans le cadre de ce projet, le Dr Tropepe fera appel à un modèle de poisson-zèbre pour étudier une mutation du gène . Cette mutation génétique touche environ 20 % des patients atteints de la forme la plus grave du syndrome d’Usher, c’est-à-dire le syndrome d’Usher de type 1 (USH1). Le Dr Tropepe et son équipe chercheront à savoir pourquoi et comment les mutations du gène pcdh15b provoquent la mort des cellules photoréceptrices et si la thérapie génique pourrait aider les patients à recouvrer la vue.

Titre scientifique : Décoder le premier gène du glaucome pigmentaire
Chercheur principal : Dr Michael Walter
Établissement : Université de l’Alberta
Octroi : 216 000 $ sur 2 ans

Le glaucome pigmentaire est une forme de glaucome qui survient lorsque des particules pigmentaires provenant de l’iris, la partie colorée de l’œil, se détachent et obstruent le canal de drainage de l’œil. En l’absence de traitement, ce trouble peut entraîner une perte de vision et parfois même la cécité. Le Dr Walter et son équipe ont récemment découvert que certaines formes de glaucome pigmentaire peuvent être attribuables à une mutation du gène PMEL. Dans le cadre de ce projet, ils examineront l’incidence de cette mutation sur le mécanisme de drainage de l’œil. Ces données pourraient aider les scientifiques à mettre au point de nouveaux traitements contre le glaucome pigmentaire.

Le registre de patients de VCC est une base de données médicale sécurisée qui recueille, de façon anonyme, des informations sur les Canadiennes et Canadiens vivant avec une maladie héréditaire de la rétine. Ces données permettent de jumeler les personnes à des projets de recherche et à des essais cliniques de nouveaux traitements. À sa création en 2004, ce registre était le premier en son genre pour les maladies héréditaires de la rétine. Les gens peuvent actuellement s’y inscrire dans l’un des quatre sites situés à Edmonton, à Halifax, à Toronto et à Vancouver. Un cinquième ouvrira à Montréal en 2020.

Le registre de VCC permet de démontrer qu’il existe au Canada un marché pour les essais cliniques. Ainsi, les Canadiennes et Canadiens atteints d’une maladie héréditaire de la rétine ne sont pas négligés dans l’offre de traitements novateurs.

En savoir plus sur le registre de patients de VCC (en anglais)

« Subventionné en partie par la patrimoine de Doreen Powles et le Réseau de Recherche en Santé de la Vision. »

Titre scientifique : Incidence d’une mutation du gène PEX6 sur la structure et la fonction des peroxysomes
Chercheur principal : Dr Matthew Benson
Établissement : Université de l’Alberta
Octroi : 60 000 $ sur 2 ans (d’octobre 2018 à octobre 2020)

Le Dr Benson étudie une maladie génétique à l’origine d’une importante perte de vision et d’audition. Il s’intéresse plus précisément à la façon dont les mutations du gène PEX6 modifient la structure et la fonction d’une composante intracellulaire essentielle appelée « peroxysome ». Des travaux récents ont montré que la chloroquine peut améliorer la fonction des peroxysomes. Le Dr Benson entend mettre ce médicament à l’essai dans l’espoir de redonner la vue aux patients qui sont porteurs d’une mutation du gène PEX6.

Titre scientifique: Une plateforme pour la découverte de nouvelles cibles thérapeutiques contre la rétinite pigmentaire
Chercheur principal: Dr Rod Bremner
Établissement: Institut de recherche Lunenfeld-Tanenbaum (système de santé Sinai)
Octroi: 200 000 $ sur 2 ans

Le Dr Bremner axe ses recherches sur des traitements universels de la rétinite pigmentaire indépendants des mutations génétiques. De concert avec son équipe, il s’emploie à déceler les protéines responsables de la mort des cellules photoréceptrices dans le but d’accroître leur taux de survie à l’aide de médicaments qui inhibent la fonction protéique. Cette méthode de dépistage innovante pourrait également servir à discerner les protéines responsables d’autres maladies héréditaires de la rétine.

Titre scientifique : Améliorer la compréhension et le traitement de l’uvéite non infectieuse à l’aide de la protéomique, d’études de bases de données avec apprentissage automatique et de modèles décisionnels
Chercheuse principale : Dre Tina Felfeli
Établissement : Université de Toronto
Financement : 60 000 $ (bénéficiaire de la bourse CSEL 2021)

L’uvéite non infectieuse désigne un ensemble de pathologies oculaires inflammatoires qui peuvent conduire à une perte de vision. Si cette affection est traitable, une grande proportion de patients souffre de complications susceptibles d’entraîner une perte de vision. Grâce à ses recherches, la Dre Felfeli entend élaborer de meilleures stratégies de diagnostic et de traitements à l’intention des personnes vivant avec une uvéite non infectieuse. En s’appuyant sur la protéomique, l’intelligence artificielle et des techniques de modélisation économique, elle espère proposer des traitements à faible taux de complications et, fondamentalement, contribuer à réduire le risque de perte de vision.

La Dre Tina Felfeli a reçu une bourse Andrew et Valerie Pringle Inspiring Future Vision Star.

Titre scientifique: Mettre au point un nouveau test différentiel d’acuité visuelle à l’intention des jeunes enfants atteints de cécité ou de déficience visuelle
Chercheuse principale: Dre Susan Leat
Établissement: Université de Waterloo
Octroi: 171 300 $ sur 2 ans

Le dépistage précoce de la déficience visuelle est de la plus haute importance si l’on veut maximiser les chances des enfants de recevoir des traitements salutaires pour la vue et leur offrir le soutien dont ils ont besoin pour jouir d’une meilleure qualité de vie. Il est actuellement difficile de diagnostiquer la déficience visuelle chez les enfants de moins de trois ans, car les tests reposent sur leur capacité à reconnaître les lettres ou à associer des formes. La Dre Leat et son équipe ont mis au point un nouveau test à l’intention des jeunes enfants. Le présent projet vise à établir si ces tests sont plus sensibles et plus efficaces que les tests actuels, ce qui permettrait de hâter le diagnostic chez les tout-petits.

Titre scientifique: Thérapie génique intraveineuse de l’aniridie congénitale par un vecteur viral adéno-associé recombinant (rAAV) comme mini-promoteur du gène PAX6
Chercheuse principale: Dre Elizabeth M. Simpson
Établissement: Université de la Colombie-Britannique
Octroi: 296 747 $ sur 2 ans

L’aniridie est un trouble oculaire caractérisé par l’absence totale ou partielle d’iris, la partie colorée de l’œil. Les personnes atteintes d’aniridie présentent généralement une vision défaillante depuis la naissance et développent tôt ou tard un glaucome et des cataractes pouvant mener à la cécité. Dans la majorité des cas, l’aniridie est causée par une mutation du gène PAX6. La Dre Simpson et son équipe mettront à l’essai la thérapie génique en tant que nouvelle méthode de traitement de cette mutation génétique. L’équipe étudiera l’efficacité de ce traitement à partir d’un modèle animal d’aniridie. Il s’agit d’un jalon décisif avant de pouvoir envisager la mise à l’essai du traitement chez l’humain.

« Subventionné en partie par la patrimoine de Doreen Powles. »

Titre scientifique: Prédire l’avenir : comprendre les séquelles à long terme de la rétinopathie du prématuré
Chercheuse principale : Dre Tianwei Ellen Zhou
Établissement : Université de Montréal
Subvention : 60 000 $ sur 2 ans (de 2020 à 2022)

La Dre Tianwei Zhou étudie la rétinopathie du prématuré, une maladie de la rétine qui peut affecter les bébés nés prématurément. Des vaisseaux sanguins anormaux se forment dans la rétine de l’œil et peuvent provoquer des saignements, ce qui peut causer une perte de vision si la maladie n’est pas traitée. La Dre Zhou cherche à déterminer si, même après avoir été soignés, les patients atteints de ce trouble ont plus de risques de subir une perte de vision avec l’âge. En surveillant ce risque de près, les médecins seront mieux à même de diagnostiquer et de traiter la perte de vision chez les enfants et les adultes ayant été atteints de la rétinopathie du prématuré.

En savoir plus sur les travaux de la Dre Zhou (en anglais)

« Subventionné en partie par la patrimoine de Doreen Powles. »

Titre scientifique : Projet OPEN : dépistage de la rétinopathie diabétique pour prévenir la cécité
Institutions : Action Diabète Canada et University Health Network
Chercheurs principaux : Dr Michael Brent; Dre Valeria Rac

La perte de vision causée par la rétinopathie diabétique peut souvent être prévenue si elle est détectée de manière précoce. Toutefois, quelque 40 % des personnes diabétiques ne se soumettent pas à un examen de la vue annuel. Le projet OPEN utilise des données administratives sur la santé pour identifier les personnes atteintes de diabète qui n’ont pas subi d’examen de la vue dans l’année. On propose ensuite aux personnes identifiées un rendez-vous pour un examen gratuit dans un centre de santé communautaire. Le programme cible plus particulièrement les communautés moins bien desservies, notamment les immigrants, les jeunes, de même que les personnes à faible revenu ou marginalisées qui pourraient ignorer qu’elles sont admissibles à un examen de la vue préventif. L’objectif de ce projet de recherche est de valider que ce modèle peut effectivement prévenir la perte de vision et la cécité en ciblant et en mobilisant les patients, et en leur conférant un meilleur accès au dépistage.

Financement de la Banque TD

Titre scientifique : Traitement du gène BBS10 dans le modèle de souris Bbs10-/- en utilisant le gène humain BBS10 dans 2 vecteurs différents
Chercheuse principale : Dre Arlene Drack
Établissement : Université de l’Iowa
Subvention : 758 117 $ sur 2 ans

Le syndrome de Bardet-Biedl est une maladie héréditaire rare à l’origine de plusieurs anomalies chez la personne atteinte, notamment des troubles de vision. Dre Drack teste si une nouvelle thérapie de remplacement génique améliore la vision dans un modèle animal du gène BBS10, dans le but d’amener un traitement efficace en essais cliniques dans un proche avenir.

Titre scientifique : Évaluation préclinique d’une thérapie de remplacement des photorécepteurs dérivée de lignées de cellules souches pluripotentes appliquée à des modèles canins de rétinite pigmentaire
Chercheur principal : Dr David Gamm
Établissement : Université de Wisonsin-Madison
Octroi : 800 000 $ sur 2 ans (de décembre 2018 à décembre 2020)

Le Dr Gamm entend tester, à partir d’un modèle animal, un nouveau traitement de la rétinite pigmentaire à base de cellules souches. Son équipe évaluera s’il est possible d’améliorer la vision par la greffe rétinienne de photorécepteurs provenant de cellules souches pluripotentes induites. Si ces expériences précliniques s’avèrent concluantes, l’équipe a l’intention de lancer une étude clinique afin de mettre à l’essai ce traitement prometteur de la rétinite pigmentaire.

Titre scientifique : Mettre au point un médicament de « photosubstitution » des cellules photosensibles
Chercheur principal : Dr Richard Kramer
Établissement : Université de Californie à Berkeley
Octroi : 300 000 $ sur 3 ans (de mai 2018 à mai 2021)

Le Dr Kramer travaille à la mise au point d’un médicament de « photosubstitution » qui pourrait rendre la vue aux patients en « remplaçant » des cellules non photosensibles par des cellules photosensibles. Vaincre la cécité Canada est fière de s’associer à la fondation Fighting Blindness des États-Unis pour financer les travaux du Dr Kramer. Cette collaboration stratégique avec nos voisins du Sud vise à éviter le dédoublement des efforts et à favoriser l’atteinte de notre objectif commun : encourager la découverte de nouveaux traitements salutaires pour la vue.

Titre scientifique : Rétablir les circuits rétiniens pour redonner la vue aux patients atteints de maladies dégénératives de la rétine
Chercheuse principale : Dre Julie Lefebvre
Établissement : Sick Children’s Hospital
Octroi : 200 000 $ sur 2 ans

La mort des cellules photoréceptrices est la première cause de perte de vision engendrée par de nombreuses maladies rétiniennes héréditaires ainsi que par d’autres formes de dégénérescence rétinienne. On ignore toujours si, une fois les cellules photoréceptrices détruites, les informations visuelles peuvent être traitées par d’autres cellules rétiniennes. La Dre Lefebvre et son équipe combineront des méthodes de recherche en optogénétique et en cartographie des circuits afin de mieux comprendre l’incidence de la cécité sur les connexions des circuits rétiniens et ce qui se passe lorsque ceux-ci sont réactivés par la thérapie optogénétique.

Titre scientifique : Combiner les cellules souches et la thérapie génique pour traiter la dégénérescence maculaire liée à l’âge
Chercheur principal : Dr Andras Nagy
Établissement : Institut de recherche Lunenfeld-Tanenbaum, Hôpital Mount Sinai
Subvention : 225 000 $ sur 3 ans (de juillet 2015 à juin 2018)

Le Dr Nagy espère RÉTABLIR la vue des patients atteints de la forme humide de la DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge) grâce à un nouveau traitement permanent administré « en une seule fois » qui combine cellules souches et thérapie génique.

En savoir plus sur ce projet (en anglais)

« Subvention accordé par les fonds de Cedric Ritchie afin de vaincre la cécité. »

Titre scientifique : Traiter la dystrophie endothéliale cornéenne de Fuchs grâce à la thérapie génique à médiation par virus adéno-associé
Chercheur principal : Dr Stephan Ong Tone
Établissement : Centre Sunnybrook des sciences de la santé et Institut de recherche Sunnybrook
Financement : 60 000 $ (bénéficiaire de la bourse CSEL 2021)

La dystrophie endothéliale cornéenne de Fuchs (DECF) est une maladie qui peut perturber la vision et la rendre trouble ou floue en raison d’une accumulation de fluide dans la cornée. La greffe de cornée constitue le principal traitement en cas de forme avancée de DECF, mais d’autres options de traitement sont requises. Le Dr Ong Tone s’emploiera à mettre au point une thérapie génique basée sur la technique CRISPR pour traiter la DECF. Cette recherche pourrait donner lieu à des traitements par thérapie génique personnalisés destinés aux patients atteints de DECF.

 

Titre scientifique : Rétablir l’intégrité de la barrière hémato-rétinienne à l’aide d’anticorps agonistes pour traiter possiblement les rétinopathies d’origine vasculaire
Chercheur principal : Dr Sachdev Sidhu
Établissement : Université de Toronto
Octroi : 200 000 $ sur 2 ans

Des maladies oculaires comme la dégénérescence maculaire liée à l’âge et la rétinopathie diabétique peuvent altérer la barrière hémato-rétinienne dont dépend le bon fonctionnement de la rétine et ainsi mener à une perte de vision. Le Dr Sidhu étudie un nouveau traitement par anticorps visant à rétablir le fonctionnement de cette barrière.

Titre scientifique : Traitement antiapoptotique de la rétinite pigmentaire
Chercheuse principale : Dre Catherine Tsilfidis
Établissement : Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa
Octroi : 430 000 $ sur 2 ans (de décembre 2018 à décembre 2020)

La Dre Tsilfidis mène une étude préclinique de la plus haute importance pour tester l’innocuité et l’efficacité d’une nouvelle thérapie génique de la rétinite pigmentaire (RP). Son approche globale est axée sur la mort des photorécepteurs, une caractéristique commune à toutes les formes de RP. Son équipe s’intéresse plus précisément au gène XIAP (protéine inhibitrice de l’apoptose liée au chromosome X) en tant qu’agent de traitement expérimental de la RP. Ce gène est un marqueur universel qui favorise la survie des photorécepteurs, indépendamment de la cause première de la maladie.

Établissement : Université de Toronto
Subvention : 1 000 000 $

Ce financement contribuera à la création d’une chaire devant se consacrer à la génétique des maladies oculaires à l’Université de Toronto. Cette chaire sera le fer-de-lance de l’Ocular Genetics Research Centre à Toronto, un centre pour la promotion des tests, de la recherche et des essais cliniques en génétique des maladies oculaires entraînant la perte de vision.

Financement par la famille Hill.

Le samedi 13 novembre 2021 s’est tenue la première édition de notre concours de recherche en santé de la vision, Eye on the Cure. À cette occasion, les finalistes se sont disputé le Prix du meilleur espoir de la recherche, d’une valeur de 50 000 $, devant un jury prestigieux. C’est au public qu’est revenue la lourde tâche d’élire le lauréat du prix Heathbridge Capital du public, d’une valeur de 30 000 $.

Le Prix du meilleur espoir de la recherche a été décerné à la Dre Jovi Wong (Université de Toronto) pour son projet destiné à favoriser le dépistage précoce des maladies oculaires grâce à un simple téléphone intelligent.

Le Dr Stephan Ong Tone (Sunnybrook Research Institute), quant à lui, a remporté le prix Heathbridge Capital du public pour son projet visant à mettre au point une méthode innovante afin de perfectionner les greffes cornéennes.

En savoir plus sur ces projets, les autres finalistes et l’événement (EN ANGLAIS)

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